dimanche 27 octobre 2013

Ces frenchies qu'on attend au tournant

 
Après une longue absence dont je m'excuse platement, je reviens en force (ou presque) vous présenter trois groupes issus de la nouvelle scène musicale française. Je ne vous présente plus le premier, Fauve, avec ses textes incisifs, et le récit mélancolique de ses ambitions déçues. Nuits Fauves, c'est un peu le condensé de tout son talent : une belle instru, un spoken words qui ne saurait vous laisser indifférents, et des textes qui vous prennent à la gorge. Bref, ce groupe m'obsède.
Juveniles a été le second à me charmer, avec son synthé puissant et omniprésent. Un zeste de rock, une pointe d'électro, un soupçon de rétro et une bonne dose de génie, les Juveniles sont un délice pour les tympans, et leurs sonorités innovantes ne nous donnent qu'une envie : danser jusqu'au petit matin.
Enfin, immense coup de cœur pour Kid Wise, un autre groupe moins connu, mais déjà consacré par les Inrocks, rien que ça. Je ne pouvais pas passer outre cette petite merveille auditive, ce d'autant plus que j'ai eu la chance de les voir sur scène dans la ville rose, et que je peux vous assurer qu'ils sont aussi doués sur l'écran que sur les planches. Je vous laisse savourer Hope, entre son clip troublant et cet air qui ne vous quitte plus.
 
FAUVE, Nuits fauves
 
JUVENILES, We are Young
 
KID WISE, Hope
 

dimanche 15 septembre 2013

Inspiration scandinave


Comme toute étudiante qui se respecte, j'ai tenté de personnaliser un peu mon nid douillet. Depuis longtemps déjà, j'ai un faible pour la décoration scandinave, aux lignes épurées, matières naturelles et détails graphiques hauts en couleurs. Le design scandinave ne se prend pas la tête, il est simple, s'adapte à n'importe quel intérieur (ou presque), au mobilier que l'on possède déjà. Pas seulement minimaliste, il est un véritable mélange des styles, des époques, des inspirations, un amas harmonieux de pièces qui se suffisent à elles seules. On a tendance à renier un peu le design scandinave qui serait "vu et revu", mais ce serait oublier son essence même, la personnalisation, qui lui rend son unicité.
Ici, avec une petite touche orientale.







De mon côté, j'ai un petit appartement, et un budget serré, vie d'étudiante oblige. Si vous êtes dans mon cas, et que la Round chair d'Hans Wagner ne restera qu'un rêve, foncez chez notre cher ami Ikéa. On y trouve de très belles pièces d'inspiration scandinave, mais aussi des tooooonnes d'objets de toutes les couleurs et de toutes les formes histoire de personnaliser le tout (car on l'a bien compris, c'est la clé), et le tout, à petit prix. J'ai fait une petite sélection de pièces sur lesquelles j'ai craqué (et dont certaines ont merveilleusement trouvé leur place dans mon petit intérieur douillet). Pour ma part, je les mixerai avec des pièces plus romantiques, histoire d'y apporter ma petite touche personnelle, mais à vous de trouver avec quoi vous les associeriez ! 


Sachez qu'on trouve aussi de belles pièces dans cet esprit chez Habitat, ou sur le site d'Urban Outfitters !
Et vous, 

mardi 10 septembre 2013

Une place sur la terre

Quand on m'a proposé d'aller voir "Une place sur la terre", j'ai accepté, je l'avoue, à demi-convaincue. La bande-annonce me laissait croire à une histoire d'amour à l'eau de rose de plus, et Benoît Poelvoorde ne faisait pas franchement partie de mes acteurs préférés. Pour tout vous dire, j'en avais l'image d'un acteur certes doué, mais cantonné à des comédies pas vraiment fantastiques... Autant vous dire que j'étais bien loin de l'imaginer brillant dans la peau d'Antoine, un photographe alcoolique aux tendances dépressives... Sauf que le belge m'a mis une grande claque hier soir, excellant là où sans doute personne ne l'attendait. Enfermé dans une existence qui semble lui peser à chaque instant, Antoine va trouver un rayon de soleil en Matéo, un petit garçon attachant dont il s'occupe, et en sa voisine et modèle, l'idéaliste Elena.

"Une place sur la terre" est un drame intimiste, sombre, puissant, touchant. Surtout, Fabienne Godet, sa réalisatrice, est parvenue esquiver les clichés. Pas d'histoire d'amour platonique, pas d'existence utopique, pas de fin parfaite (promis, Antoine ne court pas à l'aéroport pour rattraper sa douce et lui débiter tout son amour, ils ne finiront pas mariés, heureux et avec beaucoup d'enfants)... Voilà longtemps que je n'avais pas été aussi touchée par un film, et à en croire les larmes de mes voisins cinéphiles, je ne fus pas la seule.
Je le déconseillerai toutefois à ceux et celles qui seraient allergiques au silence, car bien souvent Fabienne Godet le substitue à la violence des mots. Si elle trouve parfaitement sa place dans ce film, l'atmosphère pesante, quasi oppressante, pourrait en déranger plus d'un.




La bande-annonce
 

mercredi 4 septembre 2013

Parlons néon et bon-plan

Après le cinéma, virage à 180 degrés pour parler de... mode. Je suis loin d'être une fashionista invétérée, mais cet été, comme beaucoup, je n'ai pas pu passer à la côté de la tendance néon. Moi qui suis amoureuse du blanc et gris (j'ai une collection digne du dressing de Paris Hilton en matière de T-shirts blancs et pulls gris), j'ai eu du mal à trouver des pièces fluos qui me séduisaient vraiment. Je me répétais en boucle la fameuse phrase "c'est joli sur les autres, mais je n'arriverai jamais à en porter". Et puis, ni une ni deux, j'ai plongé à mon tour dans le doux univers du néon, parce qu'il ne faut jamais dire jamais.

Un T-shirt brodé et pas repassé


Cette petite merveille vient tout droit de chez Monoprix. Repérée avant les soldes, j'ai fini par la trouver à -50%, soit à 12 euros et des poussières, au lieu de 25. Comme toujours chez Monop, la qualité est là, la broderie est de qualité, bien travaillée, dans un joli rose néon. L'avantage de ce t-shirt en 100% coton, c'est qu'il permet aux timides de la mode de mon espèce d'oser la tendance fluo, tout en restant sobre. Il est léger, très agréable à porter l'été, avec une jolie coupe, bref, le haut parfait !

Le bon-plan du jour


Toujours dans l'idée "du néon, mais discret", j'ai littéralement craqué sur ce collier, disponible sur le site Dorothy Perkins pour... 4 euros. Ici, il est vert fluo, mais il existe aussi en rose. Pour achever de vous séduire, sachez qu'en ce moment vous pouvez bénéficier de 25% de réduction avec le code STYLE25, même sur ces articles déjà soldés... Sur une tenue très simple, il sera du plus bel effet... Il n'a plus qu'à arriver dans ma boîte aux lettres !
 
Ps : pour celles qui seraient plus couleurs pastels, j'ai aussi commandé ces deux colliers, sur le même site :
Collier rose, 6€50
Collier pêche, 4€

 

mercredi 28 août 2013

On va voir quoi en septembre ?

Ca y est, après un été comme à son habitude assez plat en terme de découvertes cinématographiques, voilà que le septième art fait sa rentrée... Une rentrée en beauté, puisque le mois de septembre s'avère prometteur. Place à mes quatre coups de cœur du mois.

Ilo Ilo, d'Anthony Chen
Je crois définitivement que cette bande-annonce a été mon plus gros coup de cœur pour septembre. Je pense d'ailleurs aller le voir dans les semaines qui suivent, je vous en reparlerai donc d'ici là. Le drame singapourien retrace l'histoire d'une famille au sein de laquelle les rapports sont plutôt conflictuels. Les parents, dépassés, décident de faire appel à Teresa, une jeune philippine. Alors que la crise financière qui a dévasté l'Asie en 1997 sévit avec force, les choses vont se compliquer pour tout le monde... Je vous laisse avec la bande-annonce qui à elle-seule vous donne un aperçu de toute la beauté de ce film. Personnellement, j'y cours dès sa sortie, il est définitivement ma révélation bande-annonce du mois. Sortie le 4 septembre.

La bande-annonce
 

Gare du Nord, de Claire Simon
Qu'on soit bien d'accord, la gare est un lieu qui ne n'appelle pas franchement à un déchaînement de beaux sentiments, du moins au premier abord. Carrefour des cultures et rendez-vous des âmes maussades pressées de rentrer chez elles, la gare, on y passe parce qu'il le faut bien, mais sans jamais vraiment s'y attarder. C'est justement là tout le talent de Claire Simon, d'avoir su rendre son âme à la gare du Nord, qui devient un lieu de rencontres, de découvertes, de peines, mais d'amour aussi. Avec François Damiens dans le rôle d'un père en quête de sa fille disparue, et le couple Nicole Garcia / Reda Kateb (qu'on avait pu apercevoir dans le splendide "Le Prophète"), on ne peut qu'espérer beaucoup de ce film, qui m'a déjà tout l'air d'être une belle réussite pour un cinéma français un peu en berne ces derniers temps. Sortie le 4 septembre.

La bande-annonce



La tour de guet, de Pelin Esmer
Ok, je vous l'accorde, j'ai encore un doute sur celui-ci. C'est le genre de films qu'il est délicat de juger sur le simple visionnage d'une bande-annonce. Il pourrait s'avérer absolument touchant et puissant, comme être ennuyant à souhait. Mais je me laisserai sans doute tenter, en dépit de mon doute persistant, vers ce film franco-germano-turque (rien que ça), qui retrace la rencontre entre Nihat, gardien d'une tour perdue dans l'immensité de la forêt, et Seher, hôtesse dans une gare routière. Espérons juste que mon instinct ne se soit pas trompé... Sortie le 11 septembre.

La bande-annonce
 
 
Miele, de Valeria Golino
 "C'est la première fois que je meurs", voilà la phrase qui m'a persuadée que Miele serait sans doute un très beau film, touchant, et plein de poésie. Il fera aussi très certainement partie de mes sorties cinoches du mois. Il raconte la vie d'Irène, qui, sous son nom de code, mène une existence clandestine, aidant à mourir, à l'aide de ses seringues, les personnes en phase terminale. Jusqu'au jour où elle découvre que l'un de ses clients se porte parfaitement bien physiquement, et que sa seule maladie est d'avoir perdu la joie de vivre... Bref, un sujet dur, polémique, une histoire qui se tient, bien loin des drames gnangnan qu'on voit bien trop souvent. A voir ! Sortie le 25 septembre.

La bande-annonce
 
 
Et vous, vous irez voir quoi en septembre ?